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la Cité des anges réduite à “un paysage d’apocalypse”

- Business
janvier 11, 2025

Depuis le 7 janvier, la métropole californienne est la proie d’un “monstre de vent et de flammes”. Une catastrophe “de dimension biblique” qui a déjà réduit en cendres certains des plus beaux coins de paradis de la Cité des anges, raconte la correspondante du “New York Times”.

Dans la région, on a longtemps été d’accord sur ce point : en Californie du Sud, les catastrophes restent toujours, d’une façon ou d’une autre, localisées.

Les États du Delaware et de Rhode Island ne suffiraient pas à eux deux à couvrir la superficie du comté de Los Angeles. Il faut presque une heure, même quand il n’y a pas de bouchons, pour faire la route de Pacific Palisades à Pasadena [deux des localités les plus touchées par les incendies actuels]. Aux moments des émeutes de Los Angeles, en 1992, les Américains voyaient avec effroi la lueur des incendies derrière les gratte-ciel du quartier des affaires de Downtown. Ce qu’ils ne voyaient pas sur leur petit écran, c’étaient les avenues bordées de jacarandas et les banlieues résidentielles où le reste de la population de Los Angeles regardait elle aussi, placidement, les événements à la télévision.

Cette fois, c’est autre chose.

Dans un assaut furieux qui a débuté mardi 7 janvier au matin [et qui se poursuit], c’est un monstre de vent et de flammes qui est venu s’en prendre à une métropole de plus de 12 000 km2 et de près de 10 millions d’habitants, ravageant les quartiers sans distinction de classe, de couleur ou d’obédience.

À Pacific Palisades, une enclave huppée proche de l’océan prisée des célébrités de l’ouest de Los Angeles, il ne reste que des cendres de nombreuses villas. Des lotissements ont été engloutis par les flammes à Altadena, coquette banlieue située à l’est. Des employés de ranch à Sylmar, à une quaranta

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Dessin de Lauzan
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Source de l’article

The New York Times (New York)

Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l’étranger, plus de 130 prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).

Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.

Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.

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