Pour plusieurs journaux suédois, la nouvelle loi a injustement été décriée dans le débat public. “Paradoxalement, on a affirmé à la fois qu’elle menaçait l’État de droit et qu’elle ne serait pas utilisée dans un très grand nombre de cas”, se moque ainsi Expressen. Or d’après le quotidien, ses contempteurs seraient bien inspirés d’étudier l’expérience de la Pologne. Car cet État voisin, sur la rive méridionale de la mer Baltique, est “l’un des rares à avoir connu une vague de criminalité similaire à celle que connaît actuellement la Suède”, ajoute ce journal politiquement proche des Libéraux, un des partis membres de la coalition gouvernementale qui s’est alliée à l’extrême droite pour gouverner depuis 2022.
C’était dans les années 1990, après la chute du communisme en Europe de l’Est. Les gangs, qui se battaient pour divers trafics, étaient si violents que l’État polonais avait dû employer de “nouveaux outils juridiques”, dont le recours, “particulièrement efficace”, aux témoins anonymes dans les enquêtes et les procès. Résultat : “La Pologne est considérée aujourd’hui comme l’un des pays les plus sûrs d’Europe”, pointe Expressen.
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