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Emmanuel Macron affaiblit un peu plus François Bayrou, en lui reprochant la cacophonie gouvernementale

In Politique
juillet 06, 2025
Le premier ministre, François Bayrou, avec le président de la République, Emmanuel Macron, lors de la cérémonie du 80ᵉ anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, à Paris, le 8 mai 2025.

Un an après l’échec cuisant de son camp aux élections législatives anticipées de 2024, Emmanuel Macron retrouvera, le 8 juillet, le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale. Une étape éminemment symbolique : à moins de deux ans de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat peut de nouveau agiter la menace d’une dissolution « si des formations politiques décidaient (…) de bloquer le pays », affirmait-il début juin.

Or la situation politique, à dix jours de la présentation des grandes orientations du budget 2026 par François Bayrou, apparaît plus chaotique que jamais. Le « socle commun » n’est plus qu’une « légende urbaine », constate un ancien ministre, et l’Assemblée nationale un « bateau ivre », soupire le député (Renaissance) des Français établis hors de France Vincent Caure. « On vote à l’Assemblée la PPL [proposition de loi] mettez la chaise à l’endroit, la PPL remettez la chaise à l’envers, ou la PPL on ferme les volets », très éloignées des enjeux du moment, persifle une ministre de premier plan.

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