
Bis repetita. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et à La France insoumise (LFI) a, pendant trois jours, empoisonné le 81ᵉ congrès du Parti socialiste (PS), qui s’est tenu du 13 au 15 juin à Nancy. Pour le plus grand bonheur du triple candidat à la présidentielle, devenu la vedette inattendue de cette « pâque » socialiste. « Vous ne pourriez pas vous disputer à propos d’autre sujet que LFI ou moi ? », leur a lancé, goguenard, Jean-Luc Mélenchon sur X.
Dans son discours de dimanche, Olivier Faure, fraîchement réélu à la tête du PS, a mis en garde ses camarades, qui ont voulu faire de ce congrès « un référendum pour ou contre LFI ». « Tant qu’ils auront pour unique obsession LFI, ils ne feront que témoigner de la domination psychologique que la gauche radicale exerce sur eux », a-t-il poursuivi devant les militants.
Le PS s’alliera-t-il ou non avec le mouvement de Jean-Luc Mélenchon ? La question est apparue existentielle pour les uns, anecdotique pour les autres, à quelques mois des élections municipales en 2026, de la présidentielle en 2027 et peut-être même de législatives anticipées, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale.
Il vous reste 84.62% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.