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le PS tergiverse toujours sur le vote d’une censure du gouvernement Bayrou

- Politique
janvier 31, 2025
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, entouré des députés socialistes Jérôme Guedj (à gauche) et Olivier Faure
(à droite), au Palais-Bourbon, le 14 janvier 2025.

Le Parti socialiste (PS) est-il prêt à reprendre les négociations budgétaires, qui ont été suspendues après les propos du premier ministre, François Bayrou, qui a évoqué un « sentiment de submersion » migratoire en France, lundi 27 janvier sur LCI – un vocabulaire insupportable pour le PS ? Non, mais peut-être oui.

« Non », car, mercredi, les discussions n’avaient toujours pas été réenclenchées avant la réunion, jeudi, de la commission mixte paritaire (CMP) qui étudiera le projet de budget issu du Sénat. « Mardi, nous avons coupé court, de manière un peu vive, au temps de travail technique avec les cabinets de Matignon, de Bercy [ministère de l’économie] et de Ségur [ministère de la santé], précise Jérôme Guedj, député (PS) de l’Essonne et négociateur mandaté par son parti. Mercredi, mon rendez-vous avec le directeur de cabinet de Catherine Vautrin, la ministre du travail et de la santé, pour préparer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a aussi été annulé. »

« Peut-être oui », même si la liste des prérequis exigés par les socialistes pour qu’ils acceptent de se rasseoir à la table des négociations s’allonge depuis la sortie périlleuse du premier ministre. Ce dernier a besoin, a minima, que les socialistes ne votent pas la motion de censure qui sera déposée par La France insoumise (LFI) la semaine prochaine et qui devrait être débattue le 5 ou le 6 février à l’Assemblée nationale, pour espérer rester en poste.

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