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À la maison de retraite de Hollywood, les vétérans du showbiz se racontent des histoires

- Business
mars 08, 2025

Assise devant une table pliante dans une grande pièce inondée de soleil, Melody Sherwood ajuste le pied de son microphone et commence à lire.

“S’il y a bien une chose que Cary Grant adorait, c’était raconter des histoires, commence-t-elle avec une voix de maîtresse d’école d’un autre temps. Il en avait à la pelle. Et s’il y a bien une chose que j’adorais, c’était l’écouter les raconter.”

Melody Sherwood, amie proche de l’acteur [mort en 1986] et assistante de direction [du directeur du studio] Lew Wasserman chez Universal pendant trente ans, se lance ensuite dans une anecdote comme seul Hollywood peut en offrir, où s’entremêlent la première émission de Grant à destination des troupes déployées en Europe, une farce de l’acteur David Niven et la raison pour laquelle sa voiture arbore depuis plus d’un demi-siècle l’immatriculation “GAFY”, l’acronyme de Go and fuck yourself [“ Va te faire foutre”].

L’histoire est étonnamment osée pour une femme de 81 ans à l’air guindé. Mais rien de plus banal que les grands noms et les occasionnels jurons à la Grey Quill Society [Société de la plume grise], un club d’écriture de Mémoires qui réunit chaque semaine des résidents de la maison de retraite de Woodland Hills dépendant de l’association car

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Source de l’article

Los Angeles Times (Los Angeles)

Le géant de la côte ouest. Créé en 1881, c’est le plus à gauche des quotidiens à fort tirage du pays et le grand spécialiste des sujets de société et de l’industrie du divertissement.

Ce n’est qu’à partir des années 1940 qu’il devient le premier quotidien de Los Angeles. Détenu par des Californiens depuis l’origine, le titre est racheté en l’an 2000 par le groupe Tribune – propriétaire du Chicago Tribune. En 2018, le Los Angeles Times est vendu à un milliardaire des biotechnologies, Patrick Soon-Shiong.

Après des années de baisse des ventes, de valse des directeurs de la rédaction et de coupes dans les effectifs, cet ancien chirurgien entend relancer le titre et lui faire prendre le train du numérique. Avec un objectif très ambitieux : 5 millions d’abonnés numériques. Une gageure alors que le Los Angeles Times en compte début 2019 environ 150 000.

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