“L’annonce a suscité une onde de choc dans l’assistance”, indique l’hebdomadaire The Standard. Mercredi 5 février, la ministre du Logement britannique, Angela Rayner, a informé les proches des victimes et les rescapés de l’incendie de la tour Grenfell que l’édifice, situé dans l’ouest de Londres, allait être démantelé une fois le huitième anniversaire de la tragédie passé, en juin prochain. “Les personnes présentes savaient qu’une décision sur le devenir du bâtiment, dans lequel 72 personnes ont perdu la vie le 14 juin 2017, était imminente, glisse The Times. Mais le caractère définitif de l’option choisie en a pris plus d’un par surprise, surtout parmi ceux qui voient les restes calcinés des 24 étages comme un lieu sacré.”
La réunion d’information, organisée tout près de la tour, au Museum of Brands, s’est déroulée dans une ambiance tendue, ponctuée de “questions acerbes” adressées à la numéro deux du gouvernement travailliste, décrit le quotidien conservateur. “À un moment donné, il a été demandé au public qui avait été consulté par les autorités, et très peu de mains se sont levées. Plus que la décision finale, c’est le sentiment de ne pas être écouté qui suscite la colère.”
“Comme le fantôme d’un drame évitable”
Aux yeux d’un
