Par une rude soirée d’hiver, avec beaucoup de pluie et d’aquaplaning, l’enseigne lumineuse rouge d’une bière Duvel brille sur la façade d’un bistrot. Plus loin, sur la Staatsbaan, route très fréquentée de Bekkevoort, près de Louvain, clignotent d’autres néons rouges : Boys Club, Cupido, El Patio… Nous nous trouvons sur la bien nommée “Chaussée d’Amour”. Autrefois, une trentaine de maisons closes y satisfaisaient les besoins des soldats stationnés alentour. De nos jours, une poignée de clubs promettent aux clients “sensualité et discrétion”, “à un jet de pierre de la route E314”.
Parmi les dizaines de professionnelles du sexe qui officient dans ces maisons de plaisir, rares sont celles qui possèdent un contrat de travail. Et lorsque c’est tout de même le cas, il s’agit d’un contrat de coiffeur ou de coiffeuse, de professionnel de santé, de la restauration ou de l’hôtellerie, ou encore de soins esthétiques. “Des statuts bidon”, reconnaît Arabelle Moreels, qui emploie neuf “masseuses” salariées dans son établissement, Alexandra’s erotische massages, au numéro 43 de la Staatsbaan.
Mais le vent tourne. Depuis décembre 2024, la nouvelle législation en vigueur en Belgique permet aux travailleuses du sexe de signer un contrat de travail
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NRC (Amsterdam)
Créé en 1970, le titre est sans conteste le quotidien de référence de l’intelligentsia néerlandaise. Libéral de tradition, rigoureux par choix, informé sans frontières.
Le quotidien national du soir a été longtemps édité à Rotterdam, mais a déménagé dans la capitale début 2012. Le titre NRC Handelsblad était né d’une fusion entre Nieuwe Rotterdamsche Courant (qui existait depuis 1844) et Algemeen Handelsblad (depuis 1828) et appartient depuis février 2015 à Mediahuis, le groupe de presse belge qui est également propriétaire des quotidiens belges néerlandophones De Standaard et Gazet van Antwerpen. Son rédacteur en chef est le flamand Peter Vandermeersch. Du NRC, comme il s’appelle officiellement depuis 2022, est né en 2006 le journal du matin nrc.next (qui paraît 5 jours par semaine) qui vise un public plus jeune.
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