“Tous les examens réalisés sont révélateurs d’un tableau clinique complexe qui nécessitera une hospitalisation adéquate”, a annoncé le Vatican, lundi 17 février, à propos du Pape François, qui a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome quelques jours plus tôt pour une bronchite. “En employant cette formule, le Vatican se départ de son habituel langage sibyllin pour dire clairement qu’il ne va pas bien”, observe La Repubblica.
Si l’on sait que souverain pontife souffre d’une infection des voies respiratoires, très peu de choses filtrent sur l’évolution de son état de santé. Et l’annonce de la prolongation de son hospitalisation, qui pourrait encore durer trois semaines supplémentaires, a suscité une “vive inquiétude”, remarque Il Fatto Quotidiano.
D’autant que ces dernières années, le Pape, aujourd’hui âgé de 88 ans, a fait plusieurs séjours à l’hôpital. Notamment pour une bronchite, pour des problèmes intestinaux et pour une grippe. Des “petits incidents de parcours”, minimise le journal catholique Avvenire, qui rappelle que le Pape est “constamment surveillé”.
Ce qui n’empêche pas les rumeurs sur la dégradation de son état de santé d’aller bon train. “Même pour les cardinaux, les rumeurs négatives qui circulaient étaient impossibles à vérifier. À L’hôpital Gemelli, le pape François est enfermé dans une sorte de bulle impénétrable, dans laquelle très peu de gens sont admis”, raconte Il Messaggero.
Pourtant, chaque jour, dans la salle de presse du Vatican, les autorités pontificales assurent que François est “serein”, qu’il est de “bonne hume