Pour sa cent et unième édition, Vasaloppet, le nom officiel de la plus populaire des épreuves du genre en Scandinavie, va se heurter une fois de plus à des conditions météorologiques peu propices au bon franchissement en ski de fond des 90 kilomètres séparant les communes de Sälen et de Mora, en Dalécarlie, au centre de la Suède.
“De la boue, de la neige fondue, de petits lacs”, c’est ainsi que la piste était décrite dans Svenska Dagbladet par des participants à l’un des événements mineurs précédant l’épreuve reine disputée le premier dimanche du mois de mars (une tradition depuis 1948). Ce jour-là, 15 800 femmes et hommes s’élanceront par vagues successives, les professionnels en tête, sur un parcours pas aussi blanc qu’au siècle dernier, avec un mercure qui, en fin de matinée, pourrait être au-dessus de 0 °C.
“En Dalécarlie, l’hiver commence une à deux semaines plus tard et se termine une à deux semaines plus tôt qu’il y a quelques décennies”, observe Peter Alestig, le rubricard climat de Dagens Nyheter, en se fondant sur des études l’Institut suédois de météorologie. Résultat, “la piste est plus adaptée à la gymnastique aquatique qu’au ski de fond”. Et cela ira en empirant. “D’ici le milieu de ce siècle, les hivers devraient ê
