Près d’un mois et demi après le naufrage de deux pétroliers russes dans le détroit de Kertch, les 15 et 17 décembre, la marée noire a désormais atteint les rives d’Odessa, en Ukraine, écrit le 24 janvier l’agence de presse ukrainienne Unian.
“Et voici maintenant que cette terrible pollution au mazout atteint nos côtes”, témoigne Ivan Roussev, docteur en sciences biologiques et directeur de la réserve naturelle des limans de Touzly. Interrogé par Unian, le scientifique a aussi souligné que “les conséquences de telles catastrophes environnementales ne connaissent pas de frontières et que les milliers de tonnes de fioul qui s’échappent des pétroliers causent de graves dommages aux écosystèmes naturels de la mer Noire et à sa biodiversité”.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Ivan Roussev montre les plages ukrainiennes parsemées de résidus noirs qui dégagent une odeur de pétrole. Un “crime écologique”, selon lui, qu’il attribue aux forces d’occupation russes.
Du côté russe, justement, les autorités officielles ne semblent avoir pris que récemment la mesure de ce que les scientifiques qualifient dés