Le baiser non consenti “qui a bouleversé le football espagnol” arrive devant la justice. À compter de ce lundi 3 février, relate le journal madrilène El Mundo, l’Audience nationale, plus haute instance pénale d’Espagne, juge Luis Rubiales, ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF), qui est accusé d’avoir embrassé de force l’attaquante Jenni Hermoso à l’issue de la finale de la Coupe du monde, le 20 août 2023, en Australie.
Ce jour-là, l’“exploit footballistique” de la Roja, qui venait de remporter son premier Mondial féminin, a vite été éclipsé par le geste de Rubiales, soulevant “une vague d’indignation” dans le monde, retrace El Periódico de Catalunya. Celle-ci s’est rapidement concrétisée à travers le hashtag #SeAcabó (“C’est fini”).
Un an et demi après les faits, l’ancien patron du football espagnol, âgé de 47 ans, est prié de s’expliquer devant la cour de San Fernando de Henares, en banlieue de Madrid, au cours d’un procès très médiatisé qui doit s’achever le 19 février.
Le parquet, qui en Espagne se prononce avant un jugement, a requis deux ans et demi de prison à son encontre p
