6 views 51 secs 0 comments

plongée dans ses carnets insoutenables pour “déchiffrer” l’horreur

- Business
mars 03, 2025

Dominique Pelicot avait filmé les viols de sa femme, Gisèle. Joël Le Scouarnec a, lui, pris des notes méticuleuses sur chacun de ses crimes. “Il noircissait plus de 100 pages de journal par an”, écrit El Español.

Plusieurs milliers de pages au total : pendant plus de vingt ans, entre 1990 et 2014, le chirurgien français a consigné ses agressions sexuelles sur ses patients, que ce soit “les attouchements, les fellations ou les pénétrations avec ses doigts. Certaines de ses descriptions s’achevaient par des mots d’amour à l’attention de ses jeunes victimes, souvent un ‘je t’aime’.

Dans ces pages, Joël Le Scouarnec avoue ses actes ignobles et “explique comment il se sentait pendant qu’il agressait ces enfants, en plus de préciser où, quand, et comment il le faisait”, détaille le journal espagnol. Qui plus est, “il essayait de justifier sa pédocriminalité, dont il était ouvertement fier, par des arguments philosophiques”.

En effet, si le chirurgien français a gardé une trace de la majorité de ses crimes sur ces carnets, avec une méticulosité telle que ses notes “se sont accumulées aussi vite que ses crimes”, cela dit quelque chose de sa psyché, ajoute El País. Pour le journal espagnol, Joël Le Scouarnec a pris pendant des décennies