“Les incendies ont aggravé la crise du logement à L. A. On doit construire des logements bien plus vite”, alerte le Los Angeles Times en titre d’un éditorial du 26 janvier.
“Il manquait déjà 500 000 logements dans le comté de Los Angeles, et plus de la moitié des locataires dépensent plus d’un tiers de leur revenu pour le loyer”, rappelle le journal. “Plus que jamais, la ville et le comté doivent accélérer les projets de logements abordables dans les tuyaux”, ajoute-t-il un peu plus loin.
Dans les quartiers brûlés, toutefois, cet impératif se heurte à un autre : “Les procédures devront être simplifiées, comme l’a annoncé la maire, Karen Bass ; mais avant que les habitants ne se lancent dans les travaux, il faut bien étudier la façon de rendre les constructions plus sûres dans des endroits à fort risque d’incendie.”
Du mal à penser autrement
Compliqué, alors que plus de 10 000 foyers ont perdu leur logement, les moins favorisés risquant de se retrouver sans-abri, souligne l’éditorial, qui appelle à les aider. Dans le même journal, un article le dit sans détour :
“Dans la hâte de reconstruire, un sujet est tabou : qu’est-ce qui devrait être rebâti différemment, voire pas du tout ?”
Outre la maire de Los Angeles, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s’est empressé d’annoncer des mesures pour accélérer la