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Roberto Gualtieri, un maire à pied d’œuvre pour tirer Rome du chaos

- Business
février 19, 2025

Le rendez-vous téléphonique avec Roberto Gualtieri, le maire de Rome, est dans une demi-heure : il me reste largement le temps de prendre un café et de faire un tour sur Instagram et TikTok pour constater une dernière fois la rapidité avec laquelle sa dernière vidéo (sur les opérations de nettoyage d’une décharge illégale à Ponte Mammolo, dans la banlieue nord-est de la capitale) accumule les vues et les cœurs.

Une vidéo avec, comme toujours, Roberto Gualtieri aux côtés d’ouvriers, un gilet orange fluorescent sur son costume gris, un casque muni d’une lampe sur la tête, ce maire-chef de chantier qui a ouvert des centaines de chantiers dans la Rome du Jubilé, et qui maintenant les ferme, déballant, dévoilant, décrivant, jour après jour, des fragments d’une ville nouvelle, qu’il tente de faire revivre après de longues années sombres, épuisantes, parfois tragiques, endurées et affrontées par la population romaine avec un héroïsme quotidien.

Depuis quelques mois, Gualtieri déploie une stratégie de communication politique et administrative absolument inédite : le maire a quitté sa mairie du Capitole pour parcourir le web, parfois même de nuit, héros d’une authentique saga sur les réseaux sociaux, à coups de photos et de vidéos. Les ch

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Dessin de Lauzan
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Source de l’article

Corriere della Sera (Milan)

Fondé en 1876, le premier quotidien italien mentionne toujours “della sera” (“du soir”) dans son titre, alors qu’il sort le matin depuis plus d’un siècle. Sérieux et sobre, le journal a su traverser les vicissitudes politiques en gardant son indépendance.
Dès sa naissance, le Corriere s’est affirmé comme le porte-parole de la bourgeoisie industrielle du Nord. Son format, très grand pour un quotidien moderne, participe à cette image de sérieux et de tradition. Il appartient à RCS Mediagroup, racheté en 2016 par l’homme d’affaires Urbano Cairo, qui possède également la chaîne La7.
Comme les autres journaux nationaux italiens, sa diffusion a connu ces dernières années une forte baisse, mais il reste en tête du classement.
Le journal est accompagné d’une multitude de suppléments dont Sette (vendredi), Io Donna (féminin du samedi) et La Lettura (dimanche). 

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