“Le Royaume-Uni et les États-Unis snobent la France en refusant de signer la déclaration du sommet sur l’IA”, titre The Times ce 11 février. Le quotidien britannique souligne que cette décision “aggrave les clivages mondiaux sur l’intelligence artificielle” et “jette une ombre sur le sommet qui, espérait le président Macron, devait permettre de réunir les différents pays autour d’un développement de l’IA dans l’intérêt public”.
Le refus de Washington n’est pas tout à fait une surprise : “le gouvernement Trump était opposé aux termes du communiqué en faveur d’une IA ‘durable et inclusive’, et Downing Street semble s’être rangé du côté de Washington”. Londres a expliqué mardi ne pas juger la déclaration conforme à son “intérêt national”.
Ce rejet n’en constitue pas moins “un revers majeur pour l’ambition du sommet de bâtir un consensus international autour de cette nouvelle technologie”, souligne, aux États-Unis, The Wall Street Journal. La déclaration a été signée par 61 pays, dont la Chine et l’Inde, ainsi que par l’Union européenne. Elle prône une l’IA “ouverte à tous, inclusive, transparente, éthique, sûre, sécurisée et digne de confiance”.
L’avertissement de J. D. Vance
Comme le souligne The Times, “ce texte a été divulgué alo