L’influence de l’Europe dans d’éventuelles négociations de paix en Ukraine dépendra en partie du chancelier qui prendra le pouvoir à Berlin après les élections législatives du 23 février. Grand favori du scrutin, le candidat de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Friedrich Merz, a jusqu’ici défendu la nécessité d’aider l’Ukraine, financièrement et militairement, à gagner la guerre.
Après avoir discuté avec quelques responsables européens, ce dernier devrait s’exprimer sur le sujet vendredi 14 février, à l’issue d’un échange avec le vice-président américain J. D. Vance, en marge de la conférence sur la sécurité qui se tient du 14 au 16 février à Munich, à une semaine des élections allemandes. Il devrait également y rencontrer le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi, entre autres.
« Je suis désormais très pessimiste quant aux perspectives de l’Ukraine, a-t-il affirmé jeudi 13 février lors d’un débat télévisé. Avec le recul, nous nous reprocherons de ne pas avoir aidé l’Ukraine assez tôt et suffisamment », a-t-il jugé, prédisant que la prochaine cible de la Russie serait « les pays baltes ».
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