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L’Arabie saoudite, plaque tournante de la diplomatie de Donald Trump au Moyen-Orient

- Monde
février 20, 2025

Le dialogue qui s’est engagé, mardi 18 février, entre les Etats-Unis et la Russie à Riyad est un coup parfait pour le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman. Celui que l’on surnomme « MBS » a mis ses bonnes relations avec Moscou au service des ambitions de Donald Trump. Leader du monde arabe et musulman, « MBS » se verrait consacré en « faiseur de paix » si le président américain rencontrait son homologue russe, Vladimir Poutine, en Arabie saoudite.

Le dauphin saoudien saura-t-il capitaliser sur ce service rendu à M. Trump ainsi que sur leurs relations étroites pour le gagner à ses vues sur le Moyen-Orient, notamment sur la question palestinienne ? Une rencontre entre les présidents russe et américain « peut offrir à “MBS” un levier sur Donald Trump », estime Kristian Ulrichsen, chercheur au Baker Institute de l’université Rice de Houston (Texas). « Le dossier énergétique, les investissements saoudiens aux Etats-Unis et les liens du royaume avec les membres de la famille Trump sont d’autres voies d’influence. »

Riyad a accueilli chaleureusement le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. « MBS » est le premier chef d’Etat étranger à avoir appelé le nouveau président américain, le 23 janvier, lui faisant le cadeau de l’annonce de 600 milliards de dollars (574 milliards d’euros) d’investissements saoudiens aux Etats-Unis. Donald Trump, qui a toujours manifesté son affection pour le jeune souverain, et surtout pour les ressources abondantes du royaume, lui avait enjoint de porter la note à 1 000 milliards de dollars, fidèle à son approche transactionnelle.

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