Le gel brutal de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, destiné à forcer immédiatement Kiev à se rallier au « plan de paix » imposé par Donald Trump, mardi 4 mars, ne devrait pas avoir de conséquences rapides sur le théâtre des combats. Le premier ministre ukrainien, Denys Chmyhal, a assuré que l’armée disposait « des moyens, des outils nécessaires pour tenir la ligne de front » face à la poussée des forces russes, tout en se disant plus inquiet pour l’avenir des systèmes de défense antimissiles Patriot, fournis à Kiev par Washington.
La Maison Blanche n’a pas annoncé de conditions claires pour le redémarrage de l’aide militaire à l’Ukraine. La décision a été prise personnellement par Donald Trump, qui en a confié l’exécution au secrétaire à la défense, Pete Hegseth, indique l’agence Bloomberg. Washington fournit actuellement environ 30 % des armements utilisés par les forces armées ukrainiennes, une quantité équivalente à ce qui est fourni par les autres alliés de Kiev, principalement européens. Quarante pourcents des armes utilisées sont produits ou assemblés en Ukraine.
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