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l’Ukraine veut « la paix dès que possible », assure Volodymyr Zelensky, alors que Donald Trump juge « plus facile » de traiter avec Moscou que Kiev

- Monde
mars 08, 2025

Matteo Salvini, le vice-président du conseil italien, qualifie Emmanuel Macron de « fou »

Matteo Salvini, le chef de la Ligue (Lega, extrême droite) et vice-président du conseil italien a, une nouvelle fois, qualifié de « fou » vendredi le président français, Emmanuel Macron. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en 2022, M. Salvini s’emploie à freiner l’aide militaire de l’Italie à Kiev tout en tentant de faire oublier la proximité passée entre sa formation politique, La Ligue, et le parti de Vladimir Poutine, Russie unie.

« Zelensky demande la paix, Trump œuvre pour la paix, Poutine veut la paix » tandis qu’« à Bruxelles et Paris, il y a un fou », a-t-il dit vendredi en déplacement à Milan, selon ses propos rapportés par l’agence de presse ANSA. Si l’Italie « veut investir dans sa sécurité nationale », elle n’acceptera « jamais une armée européenne commandée par ce fou de Macron qui parle de guerre nucléaire », a-t-il ajouté.

Pour Matteo Salvini, M. Macron « a un besoin désespéré de donner un sens » aux derniers temps de son second et dernier mandat présidentiel. « Mais qu’il ne le fasse pas à nos dépens ni à ceux de nos enfants. »

Il avait déjà traité le chef de l’Etat français de fou l’an dernier quand ce dernier avait évoqué l’envoi de troupes européennes en Ukraine, lui conseillant de « se faire soigner ».

Systématiquement à contre-courant de la politique pro-Kiev de la cheffe de gouvernement, Giorgia Meloni, de culture atlantiste, M. Salvini est un admirateur de longue date de Vladimir Poutine et son parti avait signé, en 2017, un accord avec Russie unie, le parti du président russe.

S’il a condamné l’invasion russe de l’Ukraine, il a aussi tenu des propos controversés sur la réélection de M. Poutine (« Quand un peuple vote, il a toujours raison ») ou la mort en prison d’Alexeï Navalny, principal opposant au chef du Kremlin, estimant qu’il revenait « aux médecins et aux juges » russes de faire la lumière sur les circonstances de son décès.

La Ligue fait partie, aux côtés du Rassemblement national (RN) français, du groupe Identité et démocratie au Parlement européen.