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A Besançon, Anne Vignot défend sa vision de la ville verte

- Politique
février 16, 2025
La maire de Besançon, Anne Vignot, à Besançon, le 3 juillet 2023.

Quand on pose, à Besançon, la question de savoir ce qu’a apporté à cette ville de 120 000 habitants sa maire (Les Ecologistes) Anne Vignot, élue en 2020, la réponse la plus fréquente est : « La rénovation des écoles et des crèches. » En portant de 35 à 45 millions d’euros la part de l’investissement dans le budget annuel, l’édile s’était engagée à consacrer les 10 millions supplémentaires à cette politique. Chefs de file des oppositions, Ludovic Fagaut (Les Républicains) et Laurent Croizier (MoDem, député du Doubs) l’admettent mais relativisent. « Le retard accumulé au cours des anciens mandats était tel que tout maire, de n’importe quelle tendance, aurait lancé ce chantier », note M. Croizier, professeur des écoles de métier. « Mme Vignot transforme une nécessité en totem personnel », ajoute M. Fagaut, principal de collège.

Ces critiques n’affectent guère la maire et présidente de Grand Besançon Métropole. « Ecoles et crèches, c’est un plan de 80 millions sur sept ans, une grande promesse de ma campagne », réplique-t-elle. Ce plan est adapté aux enjeux climatiques, sociaux et à la volonté de Mme Vignot de faire de sa ville « un lieu où chacun a plaisir à vivre ». M. Fagaut peut fustiger « ses cours d’école dégenrées qui n’améliorent pas la vie des Bisontins », la première magistrate de Besançon, ingénieure de recherche au CNRS et adhérente au parti Les Ecologistes depuis 2010, n’en démordra pas, forte de « bonnes remontées d’enseignants et de parents ».

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