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« Les maires écologistes ont des raisons d’être optimistes pour les municipales de 2026 »

- Politique
février 16, 2025

Simon Persico est politiste et directeur de Sciences Po Grenoble. Membre du conseil de surveillance de la Fondation de l’Ecologie politique, il est l’un des chercheurs à l’origine d’une étude sur les promesses et les actions de grandes villes qui ont élu un maire écologiste en 2020.

Quel regard portez-vous sur les municipalités écologistes ?

Avec un collègue de Sciences Po Grenoble, Florent Gougou, et une équipe d’étudiants, nous avons analysé l’action politique des dix principales municipalités écologistes du pays, soit un cinquième des villes de plus de 80 000 habitants. L’étude, qui porte sur la période 2020-2023, a été publiée pour le compte de la Fondation de l’écologie politique et la Heinrich-Böll Stiftung [fondation politique allemande]. Les candidats écologistes avaient fait beaucoup de promesses pendant leur campagne : 2 910, dont 610 à Besançon ou 552 à Poitiers. Ils s’étaient montrés assez peu prudents : plus on fait de promesses, plus on prend le risque de ne pas en tenir.

Pourtant, sur les 239 engagements que nous avons étudiés, dans des domaines aussi variés que les cantines scolaires, la sécurité, la nature en ville ou les mobilités douces, 31 % avaient été tenus et 41 % étaient en cours ou partiellement tenus à mi-mandat. Moins de 7 % d’entre eux n’avaient pas été mis en place.

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