Le fait que Pauline Bahier s’oriente vers la fonction publique hospitalière pourrait sembler couler de source : son père, ambulancier urgentiste dans le privé puis aide-soignant en Ehpad, lui transmet l’amour du médico-social ; sa mère, employée de mairie, celui du service public. Pourtant, la jeune femme de 26 ans, qui est désormais élève directrice d’hôpital à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), est originaire d’un petit village de 2 000 habitants de la Mayenne où « l’entrée dans une grande école n’était pas évidente ».
Après une double licence en droit et langues étrangères à l’université de Nantes, l’étudiante en master droit de la santé à l’université de Rennes-I se renseigne alors sur les prépas à suivre en vue des concours de la fonction hospitalière et découvre la prépa « talents » de l’EHESP, qu’elle intègre. Censées remédier au manque de diversité sociale, ces classes préparatoires préparent à des concours de cadres de la fonction publique depuis 2021.
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