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2024 était l’une des années les plus difficiles pour les journalistes

- Tunisie
février 22, 2025

Zied Dabbar : 2024 était l’une des années les plus difficiles pour les journalistes

 

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar a qualifié la libération de Mohamed Boughalleb de bonne nouvelle. Il a, aussi, rappelé que d’autres journalistes se trouvaient encore en prison tels que Borhen Bssais, Mourad Zeghidi, Chadha Haj Mbarek et Sonia Dahmani.

S’exprimant le 22 février 2025 durant l’assemblée générale ordinaire du SNJT, Zied Dabbar a considéré que les arrestations et poursuites visant les journalistes, chroniqueurs et animateurs reflétaient la réalité. Il a, aussi, indiqué que le SNJT s’était penché en un année sur plus de 200 consultations juridiques. 80% de celles-ci portent essentiellement sur des licenciements abusifs ou des licenciements en raison des difficultés financières que traverse l’entreprise.

Zied Dabbar a évoqué un désengagement de la part du pouvoir de ses responsabilités et l’image négative que renvoyaient certains chroniqueurs employés dans le but de servir des agendas bien précis. « Nous avons fait pression pour la collecte de signatures de demande d’accélération de traitement de la proposition de révision du décret 54… Pour ce qui est de la situation de nos collègues, nous n’avons pas pu mettre en place notre programme stratégique en raison de la situation face à laquelle nous nous sommes retrouvés… Je tiens à citer le cas de la radio IFM », a-t-il ajouté.

 

 

 

Le président du SNJT a considéré que 2024 était une année difficile. Il a expliqué que le syndicat s’est retrouvé dans l’obligation de créer des emplois dans des secteurs autres que celui du journalisme. Il a mentionné la signature d’une convention avec le ministère de l’Éducation afin de mettre en place un programme d’éducation aux médias.

« Notre premier objectif est la préservation du syndicat face à un pouvoir politique ne reconnaissant pas les structures intermédiaires… Le pouvoir politique essaie de détruire les syndicats, les organisations et les partis politiques… Le secteur du journalisme fait face à de grandes difficultés », a-t-il ajouté.

Zied Dabbar a critiqué la situation au sein de plusieurs médias. Il a indiqué que les lignes éditoriales étaient désormais contrôlées par les propriétaires des médias ou par les partenaires publicitaires.

 

S.G