Agression dun citoyen : la Fédération des transports plaide pour un traitement équitable
À la suite de l’incident survenu à la station de bus Habib Thameur, dans la capitale, le bureau exécutif de la Fédération générale des transports ainsi que l’ensemble des agents et cadres du secteur des transports ont exprimé, dans un communiqué, leurs sincères excuses au citoyen agressé ainsi qu’à l’ensemble des Tunisiens. Ils soulignent que cet événement ne reflète en rien les valeurs et l’éthique sur lesquelles les agents du transport public ont été formés et qui les guident dans leur mission quotidienne, exercée dans des conditions difficiles afin d’assurer un service de qualité aux citoyens.
La Fédération précise dans son communiqué qu’elle ne cherche pas à justifier cette faute, mais appelle à la traiter avec responsabilité et équité, en tenant compte de la pression quotidienne considérable à laquelle sont confrontés les agents du secteur, en raison des conditions de travail précaires ainsi que de l’escalade des tensions et des agressions dans les espaces publics.
Elle rappelle que nul n’est au-dessus de la loi, tout en espérant que cette affaire soit gérée dans un cadre éducatif et réformateur plutôt que purement répressif. L’objectif est d’éviter la répétition de tels incidents sans que cette faute ne soit perçue comme un jugement définitif sur l’ensemble de la profession.
La Fédération des transports considère que la Tunisie est confrontée à une crise sociétale nécessitant un dialogue national sérieux sur les causes de ces dérapages comportementaux, loin de toute volonté d’accabler une partie plus qu’une autre. Elle renouvelle ses excuses au citoyen concerné et réaffirme son engagement en faveur de la formation continue des agents, du renforcement de la culture du dialogue et de l’amélioration de la qualité des services, afin de garantir un respect mutuel entre les citoyens et les agents du service public.
Enfin, elle appelle à un traitement juste et équitable de cette affaire, afin qu’elle ne se transforme ni en une simple opportunité de règlement de comptes, ni en des mesures sévères ne tenant pas compte du contexte général dans lequel évoluent les agents du transport, selon le communiqué.
M.B.Z