La Fédération tunisienne des directeurs de journaux (FTDJ) a exprimé sa satisfaction quant à la libération du journaliste Mohamed Boughalleb et a espéré que cette décision marquera un véritable déblocage de la situation, reflété par la libération des journalistes faisant l’objet de mandats de dépôt.
Dans un communiqué du 22 février 2025, la FTDJ a exprimé son attachement à la présomption d’innocence soulignant que les accusés devraient être maintenus en liberté tant qu’ils ne menacent pas la paix sociale.
La fédération a réaffirmé que les poursuites visant les journalistes devaient avoir lieu en vertu du décret n°115 et a rappelé avoir présenté, depuis 2017, un projet de loi organique portant sur le journalisme, les médias et la liberté d’expression.
« Ce projet a été systématiquement repoussé par les gouvernements successifs à des fins politiques bien connues. Aujourd’hui plus que jamais, son adoption est essentielle pour la protection des droits et des libertés, ainsi que pour garantir au citoyen son droit à l’information », a ajouté la même source.
La fédération a, aussi, exprimé son opposition à l’impunité et a appelé à lutter contre la corruption dans le cadre de la justice, de l’équité et de l’indulgence.
S.G
