Le dernier communiqué rendu public par l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a secoué la scène nationale, lundi 17 février 2025, à la suite d’un message alarmant sur l’état du système judiciaire en Tunisie.
Dénonçant l’ingérence du ministère de la Justice, la suppression des garanties d’indépendance et la gestion arbitraire des carrières des juges, l’AMT a suscité de vives réactions parmi les observateurs et les professionnels du droit.
L’un des premiers à réagir, le magistrat Hammadi Rahmani, a exprimé un soutien anticipé à Anas Hamaidi, président de l’AMT, en prévision des attaques médiatiques qui, selon lui, ne tarderont pas à se manifester : « Ma solidarité anticipée avec le président de l’Association, Anas Hamaidi, face à la campagne médiatique prévue contre lui. »
L’avocate Ines Harrath s’est contentée, elle, de partager le communiqué de l’AMT, considérant, sur un ton ironique et amer, qu’il n’y a plus à rajouter.
Enfin, le magistrat Afif Jaidi souligne l’importance des trois communiqués publiés par l’AMT, qu’il qualifie de textes historiques. Selon lui, ces documents dressent un tableau précis des dysfonctionnements affectant la justice tunisienne. Il met également en lumière le rôle de certaines instances juridiques, notamment la profession d’avocat, qu’il accuse d’avoir contribué à cette crise par leur silence ou leur complicité.
S.H