Un soldat tunisien tué en Centrafrique : lONU pointe un possible crime de guerre
Dans un communiqué publié mercredi 12 février 2025, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné la mort d’un soldat tunisien des forces de maintien de la paix en République centrafricaine, tué par un assaillant inconnu dans la nuit du mardi 11 février, près du village de Zobassinda, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran.
António Guterres a précisé que les Casques bleus avaient été attaqués alors qu’ils effectuaient une patrouille à longue distance pour protéger les civils. Le Secrétaire général a exprimé ses sincères condoléances à la famille du soldat décédé, ainsi qu’au gouvernement et au peuple tunisiens.
Il a également rappelé que les attaques visant les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international. Il a exhorté les autorités de la République centrafricaine à déployer tous les efforts nécessaires pour identifier les auteurs de cette tragédie afin de les traduire en justice rapidement.
Le ministère de la Défense avait indiqué, dans un communiqué, que l’attaque avait eu lieu dans la soirée du 11 février 2025 et qu’elle avait ciblé une unité d’intervention rapide s’apprêtant à accomplir sa mission habituelle dans le cadre du soutien à la mission onusienne de maintien de la paix dans le pays.
H.K