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nous perdons entre 30% et 40% d’eau à cause de l’état du réseau de distribution

- Tunisie
février 04, 2025

Makhzoumi : nous perdons entre 30% et 40% d’eau à cause de l’état du réseau de distribution

Le membre du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Tarek Makhzoumi, a indiqué que le taux de remplissage des barrages avait considérablement progressé suite aux dernières précipitations, atteignant une moyenne nationale de 33,33 %.

Invité le 4 février 2025 durant Sbeh El Ward sur Jawhara FM, Tarek Makhzoumi a affirmé que des précipitations de printemps étaient attendues pour la période de mars à mai chaque année. Il a également mis l’accent sur l’importance de promulguer un nouveau Code des eaux, soulignant que les agriculteurs suivaient de près cet enjeu. Il a précisé que le faible taux de remplissage des barrages était dû au fait que les fortes précipitations n’avaient pas eu lieu à proximité des barrages.

« Les pertes au niveau du réseau d’acheminement et de distribution des eaux représentent entre 30 % et 40 %… La durée de vie des canaux d’eau a été dépassée… Au lieu d’investir dans des projets de dessalement de l’eau, nous devons réparer le réseau de distribution », a-t-il ajouté.

 

 

 

 

Le membre du bureau exécutif de l’UTAP, Tarek Makhzoumi, a évoqué des défaillances au niveau des infrastructures, citant notamment la panne du canal souterrain reliant le barrage Barbara au barrage de Bouhertma. Cette panne n’a pas été réparée depuis 2015. Il a expliqué que l’excès d’eau collecté par le barrage Barbara était transféré vers l’Algérie.

« Une nouvelle carte agricole contribuera considérablement à la préservation de l’eau… Il est essentiel d’identifier les légumes et fruits à planter en fonction des précipitations et des caractéristiques du sol de chaque zone… Il faut rationaliser la consommation d’eau et appliquer un système de rationnement… Nous n’avons pas d’autres sources d’eau que les barrages… Un retour aux cultures irriguées dépendra d’un taux de remplissage de plus de 45 % », a-t-il déclaré.

Tarek Makhzoumi a assuré que l’UTAP dénonçait l’irrigation par des eaux contaminées, précisant que cela menaçait la santé des citoyens. Il a également souligné que le recours aux eaux traitées n’était accepté que pour irriguer les fourrages.

 

 

 

Pour ce qui est des grandes cultures, le membre du bureau exécutif de l’Utap a évoqué un début de saison difficile en raison des faibles précipitations et des pénuries au niveau des semences et du DAP. Il a, aussi, affirmé que les agriculteurs n’ont pas reçu leur dû de la part de la CTAMA Fonds d’indemnisation des dégâts agricoles. Il a expliqué que l’assurance gérait le Fonds d’indemnisation des dégâts agricoles avant que cette gestion ne lui soit retirée.

 

S.G