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Où en est le projet de l’auto-entrepreneur .

- Tunisie
février 12, 2025

 

Mohamed Rahmani, chef de projet du programme « Initiative auto-entrepreneur » au ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a rappelé, mardi 11 février 2025, que ce dispositif s’adresse à plusieurs catégories de personnes.

Lors de son intervention sur la Radio nationale, il a précisé que ce système concerne l’ensemble des secteurs, à l’exception de l’agriculture ainsi que des professions non commerciales et libérales. Depuis novembre 2024, 2 500 demandes ont été déposées, et 400 cartes d’auto-entrepreneur ont été délivrées. Il a expliqué que la majorité des dernières demandes proviennent de freelances du secteur numérique, qui se sont enregistrés avant l’entrée en vigueur de la loi de finances 2025.

Mohamed Rahmani a souligné que l’initiative auto-entrepreneur est ouverte aux travailleurs indépendants, aux salariés du secteur privé, aux retraités et aux étudiants. De plus, la loi de finances 2025 a élargi la liste des bénéficiaires pour inclure les métiers du numérique, les professions créatives et les journalistes. Il a également indiqué que ce statut est désormais accessible aux détenteurs d’une patente clôturée depuis au moins quinze ans.

Il a affirmé que l’objectif pour 2025 est de recevoir 25 000 demandes, soulignant que l’adhésion au statut d’auto-entrepreneur offre plusieurs avantages, notamment des incitations financières et fiscales, une couverture sociale ainsi que des programmes de formation et d’accompagnement pour le lancement de projets individuels.

Selon le programme, le statut d’auto-entrepreneur est accordé à toute personne physique exerçant une activité dans l’un des secteurs suivants : industrie, commerce, services, artisanat ou métiers divers, à condition que son chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 75 000 dinars. L’inscription au Registre national de l’auto-entrepreneur est une étape obligatoire pour bénéficier de ce statut, valable pour une durée de trois ans renouvelable.

Toutefois, ce statut peut être retiré dès la première année en cas de non-respect de certaines obligations, notamment la tenue d’un registre des recettes et dépenses, la déclaration mensuelle ou trimestrielle du chiffre d’affaires ainsi que le paiement des obligations fiscales. Ces dernières se résument à l’acquittement de 1 % du chiffre d’affaires en impôt et de 7,5 % d’un montant équivalent aux deux tiers du SMIG ou du SMAG pour la contribution à la sécurité sociale.

 

 

M.B.Z