Le hashtag #Kalaaliungaarama déferle depuis quelques jours sur le Groenland. Il signifie “Je suis Groenlandais, bien sûr que…” et est abondamment utilisé en ce moment sur les réseaux sociaux pour décrire des caractéristiques et des habitudes typiquement groenlandaises.
Parmi les centaines de publications figurent notamment celles-ci : “Je suis Groenlandais, bien sûr que mon plat préféré est la peau de baleine”, “Je suis Groenlandais, bien sûr que je vis dans le présent”, “Je suis Groenlandais, bien sûr que les étrangers me prennent toujours pour un Asiatique” et “Je suis Groenlandais, bien sûr que j’ai été scolarisé en internat au Danemark [dont le Groenland est un territoire autonome]”.
Rester soudés
Parmi ceux qui ont utilisé le hashtag, Laali Bertelsen, âgée de 38 ans, trouve en effet qu’il est très important de rester soudés et de montrer au reste du monde que les Groenlandais sont fiers de leur spécificité à une époque où beaucoup ont l’impression qu’on ne leur demande pas leur avis.
“Depuis que Trump a déclaré vouloir acheter le Groenland, le monde entier s’est mis à parler de l’île. Nous devons donc préserver notre identité et montrer que nous sommes un peuple fier et uni. C’est aux politiques de déterminer quel est notre meilleur avenir”, explique-t-elle.
Laali Bertelsen a, elle aussi, réalisé une vidéo sur les réseaux sociaux.
“J’ai utilisé le hashtag quand j’étais
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Source de l’article
Fondé en 1884, Politiken est aujourd’hui un journal de centre gauche qui se donne encore l’image d’un certain “radicalisme culturel”. Son slogan est “Le journal vivant”, mais ce pourrait être “Le journal clivant”. Soit on adore Politiken, soit on adore le détester. Ce quotidien social-libéral compte de magnifiques plumes, dont plusieurs sont célèbres pour leur humour. Les lecteurs, qui appartiennent à la classe moyenne supérieure et habitent pour la plupart à Copenhague, l’apprécient aussi parce qu’il couvre tous les types de cultures – du hip-hop à l’architecture. Mais ils aiment surtout Politiken pour la même raison que d’autres le détestent : son côté militant, qui, pour certains, va jusqu’à la provocation. Par exemple, le journal ne se gêne pas, si l’histoire l’exige, pour montrer des gens nus – et souvent pas très beaux.
En 2010, Politiken s’est excusé auprès de huit organisations musulmanes pour avoir publié, comme son concurrent Jyllands-Posten, des caricatures du prophète Mahomet. Cette démarche a été fortement critiquée par l’ensemble du monde médiatique et politique du royaume, qui estimait qu’il ne fallait pas renoncer à la liberté de l’expression. Mais ce genre de critique n’a jamais dérangé Politiken, qui continue son action militante.
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