En Grèce, les équidés s’apparentent-ils finalement à des “travailleurs sans droits ?” s’interroge Lifo. Le magazine progressiste propose une longue enquête sur la condition des ânes, des mules et des chevaux à travers le pays.
“Ce qui est certain, c’est que leur statut légal se trouve dans une zone grise. La législation comporte des lacunes et les laisse en réalité sans protection, alors qu’ils souffrent souvent d’exploitation et d’abandon”, assure le média grec.
Sur plusieurs îles grecques, notamment à Hydra ou à Santorin, les équidés transportent matériaux de construction, marchandises ou touristes en balade sur leurs dos. Solution concrète sur des territoires où les véhicules motorisés n’ont pas accès, mais également défi pour le respect du bien-être animal.
Progrès insuffisants
“Leur travail ne doit pas être synonyme d’exploitation dans des conditions climatiques difficiles, sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau et au repos”, défend Lifo. Plusieurs refuges ont été créés ces dernières années en Grèce afin de récupérer des équidés abandonnés, de soigner ces animaux et d’entreprendre des campagnes de sensibilisation.
“Les plaintes et les campagnes menées par les organisations internationales concernant les abus et le surme
