
C’était l’une de ses promesses prononcées en mai. Lundi 23 juin, la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a signé un décret abaissant officiellement l’âge minimum de départ à la retraite pour une partie du corps enseignant. Concrètement, il s’agira d’une réduction progressive qui prendra effet à partir de 2028 pour atteindre, en 2034, un départ possible à 53 ans pour les femmes et 55 ans pour les hommes, sous réserve de pouvoir justifier respectivement de vingt-huit et trente ans de service, indique El Sol de México.
Il convient avant toute chose de rappeler que, au Mexique, un travailleur peut partir à la retraite dès l’âge de 60 ans s’il est parvenu à compléter cinq cents semaines de cotisations. En revanche, pour bénéficier d’une pension complète, il est courant de devoir attendre les 65 ans.
La récente décision, souligne El Financiero, est le fruit d’une série de négociations menées avec les enseignants membres de la Coordination nationale des travailleurs de l’éducation (CNTE), l’un des syndicats les plus influents du pays.
Une mesure inégalitaire ?
Seulement, à peine signé, le décret suscite déjà des réactions contrastées et semble loin de faire consensus. Comme le précise El Economista, la mesure ne s’appliquera qu’à un