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Vendre ou consolider ? Le dilemme des clubs avec leur section féminine, variable d’ajustement de la crise du football français

In Sport
juillet 02, 2025


Les joueuses du Paris Saint-Germain à l’échauffement, avant le match de Première Ligue entre Lyon et le PSG, le 16 mai 2025 à Décines-Charpieu (Rhône).

A l’aube de sa deuxième année d’existence, la Ligue féminine de football professionnel (LFFP) semble à la croisée des chemins. Face à la crise traversée par le football français, pour lequel la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) prévoit des pertes cumulées de 1,2 milliard d’euros en fin de saison 2024-2025, la tentation est grande pour certains clubs de se séparer de leur section féminine.

Alors que l’Euro 2025 débute, mercredi 2 juillet, en Suisse, plusieurs clubs de Première Ligue – le championnat de France féminin – seraient concernés : le Stade de Reims et Montpellier, dont les équipes masculines ont été reléguées en Ligue 2, ainsi que Le Havre, récemment racheté par un fonds d’investissement américain. Contactés par Le Monde, aucun n’a souhaité réagir, mais selon nos informations, la section féminine de Montpellier, créée en 2001 par l’ancien président Louis Nicollin, est bien sur le point d’être vendue.

« C’est une cession, pour que l’équipe féminine vive mieux, pas pour gagner de l’argent sur son dos », assure une source proche du dossier. Ami de « Loulou » Nicollin, à qui le fils Laurent a succédé à sa mort en 2017, Jean-Michel Aulas, président de la LFFP, suit l’affaire de près : « Si on peut aider Montpellier à trouver la meilleure solution, je serai en paix avec “Loulou”, qui m’a transmis le virus du foot au féminin », relate celui qui a fondé l’Olympique lyonnais féminin en 2004.

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