

Lune du loup, lune des neiges, lune rose, lune de l’envol, lune bourgeonnante, lune du castor…, les peuples amérindiens avaient créé tant de noms pour nommer les treize lunes de leur calendrier.
D’ailleurs, la pleine lune visible très bientôt dans l’hémisphère Nord se nomme, à la manière amérindienne, la lune des fraises, n’est-ce pas goûteux ? Une pleine lune qui se lèvera ce soir et atteindra son apogée demain matin. Pour les Amérindiens, le temps était venu de récolter les petits fruits sauvages, tels que les fraises, d’où ce nom charmant donné à la lune de juin. Pauvres fraises modernes vendues en toutes saisons, sans la saveur poétique de leur lune.
Typographiquement parlant, dans le domaine de l’astronomie, on écrit la Lune, avec une splendide majuscule, mais l’astre familier aux Terriens se contentera d’une minuscule dans le langage courant… et poétique, lune si douce, si câline.
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