Après une première canicule intense, la ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’inquiète des reculs et des attaques « populistes » de la droite et de l’extrême droite sur les sujets environnementaux. Elle souhaite baisser la fiscalité sur l’électricité en augmentant celle sur le gaz et annonce qu’un comité interministériel se tiendra à la rentrée sur l’adaptation.
Les émissions de gaz à effet de serre de la France sont stables au premier trimestre 2025 au lieu de baisser. Quelle est votre réaction ?
On est à + 0,2 % pour le premier trimestre, ce qui est une augmentation. Ce sont des chiffres très mauvais et l’année ne sera pas bonne, puisque le Citepa [anciennement Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique] prévoit une baisse de seulement 0,8 %. Ce serait facile d’incriminer la météo [l’hiver 2025 a été plus froid qu’en 2024, augmentant le recours au chauffage]. Mais, en fait, la confusion du discours politique, les reculades, les propos irresponsables et populistes de certains sur la transition écologique expliquent aussi ce que nous observons.
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