Au-delà d’une belle montre, le luxe estival se métamorphose en un mode de vie que l’on revendique de la tête aux pieds, mais sans trop le montrer…
Certaines maisons dévoilent des gammes d’accessoires sur lesquelles elles ne font qu’apposer leur logo. Pas Breitling, qui préfère jouer la carte de la synergie avec des marques reconnues et au langage esthétique fort les rendant immédiatement reconnaissables. Pas à pas, la marque au B ailé a ainsi composé le tableau d’un luxe qui se vit plus qu’il ne se montre.
Ainsi, à l’occasion du festival Wheels & Waves, à Biarritz, Breitling vient de dévoiler sa nouvelle montre Superocean Heritage. Ainsi que deux collaborations dans la droite ligne du «luxe cool» prôné par son PDG, Georges Kern. À commencer par une collection de lunettes de soleil stylées, développées avec la marque londonienne Cutler and Gross, réputée pour le design et la qualité de ses créations depuis 1969. «Le luxe devient de plus en plus culturel et totalement transversal. C’est un nouveau phénomène», décrypte Georges Kern. Ses partenariats avec Deus Ex Machina, marque australienne réputée pour ses vêtements vintage inspirés du surf et de la moto, Triumph (les deux marques ont déjà trois motos et autant de montres à leur actif), Havaianas et aujourd’hui Cutler and Gross s’inscrivent dans cette vision.
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Un style de vie différent
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Le nouveau concept des boutiques de Breitling, dans lesquelles on peut acheter tout aussi bien une montre qu’un sac, une casquette ou bien prendre un verre (voire déjeuner ou dîner à Genève ou Séoul) concourt à créer une expérience que l’on n’oubliera pas. «À mon avis, c’est ça le nouveau luxe, poursuit Georges Kern. Nous représentons d’abord un certain style de vie.» Le style estival idéal à la plage n’est-il pas constitué d’une paire de tongs, de lunettes de soleil… et d’une montre de plongée élégante?
Les modèles exclusifs imaginés par Cutler and Gross multiplient d’ailleurs les détails empruntés à la nouvelle Superocean Heritage: le motif guilloché du pont des lunettes reprend celui du bracelet en maille milanaise, quand la flèche à l’extrémité des branches reproduit la forme de l’aiguille des heures (et luit dans l’obscurité grâce à un vernis luminescent)… «Il nous faut trois à six mois pour fabriquer nos montures, sourcer les matières premières, garantir une traçabilité parfaite… comme pour une montre suisse», explique Jack Dooley, PDG de la marque. «Vous achetez une esthétique, un mouvement, un style de vie différent», conclut Georges Kern.
