Toujours détenu en Algérie, accusé de porter atteinte à l’unité de son pays, Boualem Sansal risque désormais dix ans de prison. En première instance, l’écrivain franco-algérien avait été condamné à cinq ans de prison, rappelle Algérie 360.
Le procès en appel de Boualem Sansal, à qui la justice algérienne reproche des propos tenus lors d’une interview accordée à un média d’extrême droite en France, a été particulièrement marqué par “la sévérité des réquisitions”, le 24 juin, alors que certains s’attendaient au contraire à “une évolution plus clémente de la situation, notamment à l’approche de la fête de l’Indépendance” (le 5 juillet).
Le site d’information rapporte que lors de son procès en appel, Sansal s’est vu reprocher tour à tour des messages échangés avec d’anciens ambassadeurs français à Alger, jugés offensants envers les “symboles de la République” algérienne, sa visite en Israël ou encore le contenu de ses livres.