Jeudi 19 juin, Roberto Samcam, ancien major de l’armée nicaraguayenne, a été assassiné à San José, la capitale du Costa Rica, où il vivait en exil depuis 2018. Figure emblématique de la résistance à la dictature du couple présidentiel, Daniel Ortega et Rosario Murillo, sa mort a particulièrement secoué la communauté nicaraguayenne réfugiée dans le pays voisin qui craint de plus en plus la répression transnationale de la part du régime.
Pour rappel, près d’un demi-million de Nicaraguayens ont trouvé refuge au Costa Rica, fuyant les persécutions orchestrées par la dictature sandiniste.
Ainsi que le souligne Infobae, pour de nombreux exilés, l’assassinat de Samcam constitue un message clair envoyé par Managua, à savoir celui d’un régime prêt à faire taire ses opposants, y compris au-delà de ses frontières.
Appel à la communauté internationale
Alors qu’une enquête a été ouverte, la plupart des spécialistes s’accordent pour dire que l’assassinat de l’ancien militaire n’a rien d’un acte isolé. Selon eux, il s’agit d’une opération parfaitement préméditée et millimétrée. Contacté par Infobae, un expert, qui a requis l’anonymat, affirme : “[L’assassinat de Roberto Samcam] résulte d’une action ciblée menée par des groupes de renseignements