Vendredi 14 février, le corps de Francisco Marupa, défenseur de la communauté autochtone Torewa, a été retrouvé sans vie dans le parc naturel protégé de Madidi, au nord de La Paz, la capitale de la Bolivie, rapporte Infobae. Cette mort a suscité l’indignation des principaux représentants des peuples autochtones, qui dénoncent la violence engendrée par l’exploitation illégale des mines.
Selon la Centrale du peuple indigène Leco de Apolo (Cipla), une organisation de défense des droits de la nation amérindienne Leco, le militant avait consacré toute sa vie à la protection du parc national de Madidi. Comme le souligne El País América, plusieurs organisations, dont la Cipla, estiment que ce meurtre est directement lié à l’appétit croissant des exploitants miniers illégaux, qui cherchent à s’implanter dans des zones protégées.
Projets d’extraction “sans contrôle”
De leur côté, les autorités boliviennes affirment que la mort de Marupa résulte d’une “altercation personnelle”, une version des faits vivement contestée par les chefs amérindiens. Ces derniers dénoncent un crime s’inscrivant dans une longue série d’intimidations et de spoliations territoriales. “Ce n’est pas un cas isolé, mais plutôt un épisode supplémentaire qui s’ajoute aux