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En Chine, la justice sévit contre l’“industrie souterraine de caméras cachées dans les hôtels”

- Business
février 10, 2025

“Lorsque vous partez en vacances ou en voyage d’affaires, que vous êtes dans une chambre d’Airbnb ou d’hôtel, il y a une ou même plusieurs caméras cachées dans des coins discrets de la pièce… qui enregistrent chacun de vos mouvements.”

La description de Xinmin Zhoukan semble une scène de fiction, sauf que le magazine shanghaïen affirme que cette activité, illégale et lucrative, non seulement existe bien, mais ne se limite pas à un cas isolé.

Le 11 décembre 2024, la Cour populaire suprême de la Chine a condamné cinq accusés à des peines de dix-huit mois à dix ans de prison ferme pour “avoir produit et commercialisé des vidéos de rapports sexuels filmées à l’insu des protagonistes”. Sur le site officiel de la Cour, cette affaire a été considérée comme un “cas typique” de ce genre de crime.

D’avril 2021 à janvier 2022, les cinq accusés ont installé des caméras cachées dans des chambres de plusieurs hôtels et filmé secrètement les actes sexuels des clients. Ces images ont ensuite été diffusées via des logiciels de messagerie instantanée, générant un gain illégal de plus de 290 000 yuans, soit 38 000 euros. Selon le média singapourien Channel News Asia, l’affaire a d’abord été entendue par un tribunal populaire de la ville de Huzhou, dans la province du Zhejiang, dans l’est de la Chine.

Le site officiel de la plus haute juridiction chinoise expose une autre affaire, similaire. Cette fois, deux accusés ont installé des caméras cachées dans des chambres de trois hôtels en mars 2021, utilisant à distance l’application mobile pour visionner et télécharger les vidéos en temps réel lors des rapports intimes des clients. Les enregistrements illé