En février, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, conseillait aux organisateurs de la Pride de “ne pas se préoccuper de l’organisation de la marche”. En mars, sa majorité interdisait la Marche des fiertés au nom de la “protection de l’enfance”. Mais ce samedi 28 juin à Budapest, une foule immense a défié le dirigeant national-populiste hongrois lors d’une Marche des fiertés devenue le plus grand rassemblement anti-Orban depuis 2010. De quoi scandaliser les médias favorables au pouvoir, dont de nombreux propos relèvent de l’homophobie pure et simple.
“La gauche se range derrière la déviance LGBTQ et se fiche de la majorité des Hongrois […]. Ce n’est pas une fierté mais une honte”, s’indigne Origo. Les soutiens de la marche “oublient que les deux tiers des Hongrois ont l’estomac retourné en pensant à la Pride et s’opposent à son maintien”, poursuit le site d’actualité proche du gouvernement Orban. “La gauche a déclaré qu’elle veut être la voix de la minorité, ce qu’elle fait très bien depuis quinze ans”, raille le média.
“Ordre d’Ursula et de Bruxelles”
“La Pride s’est unie avec