Suite à l’annonce du gouvernement iranien, le 19 mai, d’une hausse du prix du diesel, les chauffeurs routiers et les camionneurs se sont mis en grève dans de nombreuses régions du pays. À cela s’ajoute “l’augmentation des coûts, notamment des assurances et des pièces détachées des véhicules, ainsi que le mauvais état des routes”, explique BBC Persian.
En Iran, où le secteur ferroviaire est peu développé, 90 % du transit de marchandises est assuré par le transport routier, selon les chiffres officiels.
Ces protestations “se sont rapidement propagées partout dans le pays et sont devenues nationales”, ajoute BBC Persian. Selon le syndicat des camionneurs, “125 villes en Iran ont désormais rejoint les grévistes”, rapporte le média d’opposition Iran International.
Poursuites judiciaires
En dépit des “difficultés et des pressions” exercées par le régime pour étouffer le mouvement, “notre unité s’est fait entendre plus fort”, a déclaré le syndicat, selon le site persanophone.
Les médias iraniens n’ont que très peu abordé ce sujet. Le 26 mai, le journal Jam-é Jam, affilié à la télévision d’État, rapportait “l’arrestation et des poursuites judiciaires” contre “un certain nombre de personnes perturbant les activités des chauffeurs” dans le
