
Depuis plus de trente ans en Israël, les gouvernements se succèdent sans jamais parvenir à élaborer une politique sur le long terme pour résoudre l’épineuse question des Palestiniens de Cisjordanie qui franchissent clandestinement la frontière pour venir travailler dans le pays.
À cause de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre, les 150 000 Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, qui avaient jusque-là le droit de venir travailler en Israël, ne sont désormais plus autorisés à s’y rendre. Les effets d’une telle décision n’ont pas tardé à se faire sentir.
Ils ont été exactement les mêmes que lors des précédents conflits, avec la mise à l’arrêt des chantiers de construction en Israël, les efforts du gouvernement pour faire venir d’autres ouvriers étrangers afin de combler le vide laissé par les Palestiniens restant vains. Finalement, après avoir patienté un moment dans l’espoir que le pays rouvre ses portes, et compte tenu du manque d’offres d’emploi en Cisjordanie même, ces derniers ont fini par se résoudre à entrer illégalement en Israël.
Une frontière plus difficile à franchir
Aucun organisme ou responsable israélien ne se hasarde à estimer le nombre de Palestiniens qui travaillent actuellement en Israël sans en