“Étonnement, gêne, et désormais aussi odeur nauséabonde – bien que sans risque pour la santé humaine – sont quelques-unes des conséquences de la présence massive d’algues rouges sur le bord des plages”, de Mar del Plata à Necochea, a quelque 500 km au sud de Buenos Aires, rapporte Clarín.
S’il est spectaculaire – et intervient, au grand dam de l’industrie du tourisme, en pleine saison estivale – le phénomène n’est pas rare et trouve son origine au fond des océans, explique au quotidien Adonis Gergi, chercheur au Conseil national argentin de la recherche scientifique et technique (Conicet).
“Ce sont des algues marines qui vivent généralement dans des zones plus profondes, et qui se détachent à la suite de tempêtes ou du simple processus de vieillissement”, observe-t-il. “C’est un phénomène qui se produit régulièrement sur toutes les côtes argentines”, ajoute-t-il.
Les algues ont commencé à apparaître le week-end dernier, et ont atteint leur pic de concentration ces deux derniers jours. “Bien qu’elles puissent être désagréables visuellement et en raison de leur odeur, les spécialistes assurent que ces algues ne représentent aucun risque pour la santé humaine”, précise Clarín.
Les municipalités victimes de cette “marée rouge sang”, notamment Necochea et Quequén, s’affairent depuis jeudi au nettoyage de leurs plages, qui devraient retrouver leur couleur originelle juste à temps pour accueillir les hordes du week-end.