views 4 mins 0 comments

Épargnez-nous vos enfants ! Pourquoi la France a tort de lutter contre le “no kids”

- Business
juin 22, 2025

Nous avons tous été enfants un jour, je le sais bien. Il n’empêche que je ne voudrais pas partir en vacances avec l’enfant de 5 ans que j’étais. Et je ne compterais pas sur le fait que mes amis y soient plus disposés. Mais les Français, apparemment, si.

Une tempête a récemment secoué le bocal de l’industrie hôtelière européenne lorsqu’une rumeur s’est répandue selon laquelle le gouvernement français se préparait à rendre illégale l’interdiction des enfants dans certains hôtels, campings ou restaurants. Sarah El Haïry, haute-commissaire à l’Enfance, s’est dite prête à faire voter une nouvelle loi pour lutter contre la “tendance zéro enfant”.

Cette position est en partie nourrie par les inquiétudes exprimées sur des sites comme Mumsnet, où des mamans craignent de voir la France suivre l’exemple de la Belgique, où, selon le magazine Paris Match, un restaurant sur dix est interdit aux enfants. Selon El Haïry, il s’agit d’une forme de “violence faite aux enfants”. Un enfant “est un petit être qui rit, qui pleure, qui bouge. […] On est en train d’institutionnaliser l’idée que le silence est un luxe et que l’absence d’enfant est un luxe.”

Alors je le dis tout net : je suis complètement institutionnalisé.

Les enfants passent leur temps à vous importuner

Qui ne s’est pas un jour retrouvé dans la queue à l’embarquement, observant les veinards sans enfant subitement saisis d’effroi à la vue de quelque mouflet turbulent – et priant pour ne pas être assis à côté durant le vol.

C’est un fait, les enfants crient, rient et bougent. Mais à moins d’être une adorable nonna italienne, leur présence vous laisse probablement au mieux indifférent. Il leur arrive de faire des trucs mignons. Per

La suite est réservée aux abonnés…

Dessin de Martirena
  • Accédez à tous les contenus abonnés
  • Soutenez une rédaction indépendante
  • Recevez le Réveil Courrier chaque matin

Source de l’article

The Daily Telegraph (Londres)

Atlantiste et eurosceptique sur le fond, pugnace et engagé sur la forme, c’est le journal conservateur de référence. Fondé en 1855, comme le rappelle son titre en hommage à une technologie de communication alors révolutionnaire, il est le dernier des quotidiens nationaux d’envergure à ne pas avoir abandonné le grand format.

Détenu jusqu’au début de 2004 par le magnat de la presse Conrad Black, le titre a ensuite été la propriété des frères milliardaires David et Frederick Barclay. En 2023, sur fond de bras de fer financier, le journal a été saisi par les créanciers de la famille Barclay, qui lui cherchent désormais un nouveau propriétaire, ainsi qu’à The Sunday Telegraph, regroupés au sein du Telegraph Media Group Holdings Ltd.

Son agenda est très prisé, en raison notamment du Court Circular, qui présente tous les jours les activités de la famille royale. Un autre rendez-vous très attendu est le petit dessin de Matt, toujours élégant et drôle, publié en première page.

Lire la suite

Nos services