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Et si on commençait notre journée de travail en dansant (avec des vitamines) ?

- Business
juin 28, 2025

La veste jetée sur les épaules, Kim Gresnigt sort du Ping Pong Club, à Utrecht, et farfouille dans son sac banane jaune vif à la recherche d’un déodorant. Dans la salle qu’elle vient de quitter, qui embaume la sueur, un barman déguisé en Blanche-Neige se laissait porter par la foule dans un slam endiablé [slamer consiste à plonger dans une foule, pour s’allonger sur elle et se laisser porter].

Quelques instants plus tard, des fêtards se lançaient dans un mosh pit [sorte de danse où on se bouscule les uns les autres]. Kim Gresnigt est pressée, il est bientôt 9 heures, une réunion l’attend.

Non, cette chargée de marketing n’a pas fait la fête toute la nuit. Comme une joyeuse troupe de quelque 400 personnes, elle s’est levée aux aurores ce matin pour commencer sa journée en dansant, à 6 heures du matin. Au programme : le Wake Up Club. Tous les ingrédients d’une fête réussie sont là : un bar, un DJ, de la musique live, une machine à fumée et un thème (aujourd’hui : les contes de fées).

Pour les inconditionnels, il y a même de l’alcool, mais peu en boivent. La principale différence avec une soirée ordinaire ? La plupart des fêtards filent ensuite non pas au lit, mais au bureau.

Des fêtes à guichets fermés

Combien de fêtes avez-vous déjà organisées ? Tanno Witkamp, de l’équipe qui organise ces événements, n’en sait fichtre rien. Avant lui, deux personnes avaient introduit le concept aux Pays-Bas, en 2019, en s’inspirant d’un événement similaire organisé aux États-Unis.

Le succès est au rendez-vous. Après quelques éditions en plein air pendant la pandémie, le Wake Up Club se tient plusieurs fois par an au Ping Pong Club, à Utrecht. D’autres villes ont fait part de leur intérêt à Tanno Witkamp. Un test a eu lieu en avril à Amsterdam.

Pour les réjouissances de ce mercredi matin, les quelque 400 billets en vente