
Mardi 10 juin était “une journée noire en matière de violences en milieu scolaire”, écrit Le Temps. Dans la matinée, lors d’un contrôle des sacs effectué par la gendarmerie au collège de Nogent, en Haute-Marne, un élève de 14 ans a poignardé mortellement une surveillante. “À 1 000 kilomètres de là, pratiquement au même moment, des coups de feu retentissaient dans un établissement scolaire de Graz, en Autriche”, ajoute le journal suisse.
Un ancien élève de 21 ans y a tué dix personnes, avant de se suicider. Une conjonction de drames qui interroge la presse étrangère, tant sur l’accessibilité des armes aux mineurs que sur la santé mentale de ceux-ci.
Le quotidien espagnol El País a suivi la conférence de presse tenue par le procureur de Chaumont au lendemain de l’attaque en Haute-Marne et durant laquelle le profil préliminaire de l’agresseur présumé a été présenté : celui d’un adolescent qui “ne présente aucun signe de trouble mental et a grandi dans une famille stable, mais qui est fasciné par la mort et est adepte des jeux vidéo violents”.
Si l’élève en question a, lors de sa garde à vue, “précisé aux enquêteurs qu’il utilise peu les réseaux sociaux, des propos confirmés par ses parents”, il n’a manifesté ni “regret ni compassion