Le président de la Fifa, Gianni Infantino, a trouvé en Roberto Gómez, journaliste sportif espagnol, un remarquable promoteur du nouveau format de la Coupe du monde des clubs : c’est un projet “sensationnel”, écrit le reporter dans les colonnes du journal madrilène Marca, une “excellente idée pour offrir aux supporteurs du football − et quel football ! − pendant un mois”. Et à la fin, “on saura quelle est la meilleure équipe du monde”.
Du 15 juin au 13 juillet, cette compétition réunira aux États-Unis 32 formations venues de tous les continents. L’hebdomadaire britannique The Economist la qualifie de “tournoi de football le plus mondial de tous les temps”, dans la mesure où “la Fifa s’attend à ce que des joueurs de près de 90 pays y participent”, soit davantage que le nombre de pays (48) qui prendront part à la prochaine Coupe du monde des nations, en 2026.
Le journal espagnol El País note que ce Mondial des clubs servira de “répétition générale” pour les États-Unis, qui accueilleront le prochain Mondial des nations − avec le Canada et le Mexique −, ainsi que les Jeux olympiques de 2028 – à Los Angeles.
Le Mondial des clubs “sera une vitrine pour de nombreux joueurs et entraîneurs”, s’enthousiasme Marca. Il permettra aussi de tester “quelques innovations”, poursuit le journal, comme la mise en place d’une caméra embarquée sur le torse des arbitres ou la diffusion des images de l’assistance vidéo (VAR) dans les stades. Et surtout, les équipes se partageront une dotation de près de 1 milliard