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La France “n’est pas parfaite, mais je ne vois pas d’endroit où je préférerais vivre”

- Business
janvier 31, 2025

[Cet article est à retrouver dans notre hors-série Le vertige français, en vente à partir du 29 janvier chez votre marchand de journaux et sur notre site.]

J’ai quitté la France en 2006 après y avoir vécu pendant douze ans et j’y suis revenu vers la fin des restrictions liées au Covid. Pas mal de choses ont changé pendant mes quinze ans d’absence.

Initialement lente à adopter Internet – après tout, elle avait déjà le Minitel (un service interactif de [transmission de pages composées de textes et de graphisme simple] accessible par les lignes téléphoniques) –, la France a rattrapé son retard. Et comment.

En 2006, personne ne possédait de smartphone. L’expression “réseaux sociaux” n’était pas dans le dictionnaire. On ne pouvait pas envoyer un courriel à un service public, mais on pouvait lui envoyer un fax. Les prix étaient toujours affichés en francs et en euros dans les supermarchés.

Un niveau d’anglais raisonnable

Dans la France que j’ai quittée, les gens ne parlaient souvent que français. Les personnes bilingues étaient en général des produits de l’immigration. À la fin des années 1990, la France a introduit l’anglais à l’école primaire et j’ai été l’un des locuteurs natifs recrutés pour cela. La génération à laquelle j’ai enseigné a maintenant la vingtaine ou la trentaine et possède un niveau d’anglais raisonnable.

La France où on était confronté à un regard vide quand on demandait son chemin en anglais n’existe plus. Il y a davantage d’anglais dans la publicité, les noms de marque, les titres et même la langue de tous les jours. Les Français parlent de “self”, mais pas au sens existentiel : le mot est un dérivé de “self-service” et signifie “cantine”.

Je ne suis pas du côté de ces idéologues qui se gargarisent de pureté linguistique. La

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Source de l’article

The Irish Times (Dublin)

Fondé par des protestants en 1859, aujourd’hui sous l’autorité d’un groupe de “trustees” chargé de garantir son indépendance politique et religieuse, The Irish Times s’appuie sur un important réseau de correspondants à l’étranger et des signatures de prestige. La relève est assurée par une bourse Douglas Gageby annuelle, du nom de l’ancien rédacteur en chef du quotidien.

Classé au centre gauche, il se fixe comme principe de soutenir la “démocratie constitutionnelle, la paix, la justice sociale et la lutte contre les discriminations”. Des ponts existent avec The Guardian, à Londres, dont The Irish Times publie certains articles.

Les prix remportés par les journalistes de The Irish Times confirment régulièrement son statut de quotidien de référence. Et, tout en gardant une grande sobriété, il jouit d’un large lectorat.

Le site, lancé dès 1994 à l’intention de la diaspora irlandaise, a fait peau neuve en 2022.

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